Devenir co-rédactrice en chef de Plato, c’est découvrir toute la recette qui permet de faire arriver jusqu’au lecteur un numéro que l’on espère savoureux. Avec des temps de cuisson conséquents, chaque article doit être nourrissant et justement dosé en épices. Les correctrices rectifient les assaisonnements, et le maquettiste se charge du dressage. Le tout doit se faire en collectif, et nécessite de s’entendre et se comprendre! C’est peut-être pour cela que [Kosmopoli:t] a tout de suite parlé à l’équipe, et qu’il s’est imposé de mettre en valeur ce jeu innovant sur la couverture du présent numéro. Nous plongeons ensuite dans la cuisine interne de la maison Super Meeple.
Certains plats sont encore meilleurs le lendemain. Super Meeple l’a bien compris puisque sa première intention était de proposer des rééditions de titres que l’on ne qualifiera pas de «légumes oubliés» puisqu’ils étaient bien présents dans les mémoires. Les refontes sont d’ailleurs l’une des tendances actuelles du marché, que nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer par exemple autour de Last Bastion, et vous trouverez également des informations dans nos pages sur certains de ces retours, notamment celui de l’emblématique Caylus. Impossible de finir cet édito sans remercier tous ceux avec qui nous avons pu échanger à Cannes, professionnels, lecteurs, joueurs avant tout. Vos retours sont précieux; dans toute cette affaire, c’est au final vous qui mettez le sel.
Unt’ Margaria
(Cet édito est paru dans Plato magazine n°125 d’avril/mai 2020)