Quel rapport y a-t-il entre le premier pas de l’homme sur la Lune et la couverture de ce magazine consacrée au flamboyant Museum ? Pas grand-chose, a priori. Ce dernier nous offre un retour ludique vers le passé alors que la mission Apollo de 1969 symbolise plutôt le retour vers le futur, tant cet événement a ouvert la porte de tous les possibles aux petits Terriens que nous sommes. Pourtant, Apollo 11 et Museum ont désormais un point commun : ils se retrouvent l’un et l’autre dans les pages de Plato parce qu’ils ont tous deux trouvé leur place dans le monde du jeu. Dans les pages qui suivent, vous découvrirez combien il a fallu de travail, de détermination, de recherches et de souci du détail pour créer un jeu qui met en valeur le génie créatif de l’humanité. C’est exactement ce qui a été nécessaire pour permettre à l‘homme de fouler de sol de notre satellite et qui a boosté notre imagination. Ce qu’ont traduit d’innombrables jeux de plateau qui, depuis le 21 juillet 1969, on fait de l’espace un terrain d’aventure plus crédible que jamais. Et pourtant, ces progrès ne nous ont pas mis à l’abri de grossières erreurs. La preuve : dans le Plato 117, en couverture, nous avons présenté Shem Phillips comme le créateur d’Architectes du Royaume de l’Ouest. C’était oublier que SJ Macdonald en est le coauteur. Faute avouée…

Yves Cavalier

(Cet édito est paru dans Plato magazine n°118 de juillet/août 2019)